Trop petit. C’est forcément comme ça que tout démarre. C’est toute l’essence d’un projet d’extension. Qu’on soit déjà propriétaire ou un acheteur potentiel, qu’on ait besoin d’au moins une pièce en plus ou de plus de volume, qu’on vive en ville ou à la campagne, un projet d’extension répond toujours au même objectif : augmenter la surface à vivre.

 "On pourrait changer de maison" diront certains. Mais quand celle-ci est idéalement située, parfaitement orientée, qu’elle correspond à la maison de nos rêves et que seule sa surface est un problème ? Pire encore, quand on est attaché aux lieux et qu’un déménagement serait une déchirure ? Sans parler des tracas inhérents à l’affaire : les cartons, la mise en vente de son bien, les prêts relais à la banque, les rendez-vous chez le notaire…

Bref, si c’est juste une histoire de place, il faut se souvenir qu’une maison est rarement définitivement figée, et que dans la plupart des configurations, il y aura des solutions pour en augmenter la surface à vivre.

Certaines sont plus faciles à mettre en œuvre que d’autres et cela jouera notamment sur le coût de l’opération. Du simple aménagement de combles à la surélévation, l’ajout de surface à vivre n’aura pas le même prix au m2.

En outre, il faut savoir que la construction d’une extension répond à une équation financière compliquée : moins l’extension est grande plus elle revient cher au m2, mais moins on construit de m2 et moins la facture totale est élevée. En gros faire construire 10m2 coûte quand même moins cher que d’en faire construire 30, mais pas au m2, car la construction implique des frais fixes, quelle que soit l’ampleur de l’opération.

Toutefois dans un marché immobilier incertain, cette solution de plus en plus plébiscitée par les propriétaires. Plutôt que remettre en jeu leur patrimoine, c’est une façon immédiate de le valoriser.

Par définition, une extension est une construction ajoutée à une autre, l’excroissance d’un bâtiment déjà existant. Le contexte, est donc particulièrement important, car il implique d’implanter le projet dans un environnement encore plus balisé que pour une construction neuve. D’un point de vue architectural, on peut prendre le parti de le respecter ou de rompre avec le style existant, en fonction de ses goûts et des possibilités urbanistiques et techniques. Mais pour les habitants, il est impératif qu’une extension soit cohérente avec le reste du logement. Il s’agit de vivre ce nouvel espace comme le prolongement logique du reste du logement. Cela implique certaines précautions d’aménagement (comme la continuité des peintures et des revêtements de sol) afin d’assurer une certaine homogénéité intérieure.  

Bonne nouvelle, depuis le 1er janvier 2012, la surface soumise à un permis de construire pour les extensions est passée de 20 à 40m2. Un projet d’extension de 39m2 ne fait donc aujourd’hui l’objet que s’une simple déclaration de travaux en mairie. Il est donc assez simple de le mettre en œuvre, pour peu qu’il respecte les règles locales d’urbanisme (matériaux, couleurs, hauteur de construction).

En revanche, quelle que soit sa taille, dès lors que l’extension porte la surface totale (SHOB) de votre maison à plus de 170m2, non seulement le permis de construire est obligatoire et recours à un architecte est obligatoire.

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